Avec six films, Rocky est devenu l’emblème d’un sport, un peu au même titre que Zidane ou Michael Jordan en leurs temps. En effet, Balboa a un statut improbable pour un sportif fictif : petit, chacun souhaite devenir « aussi fort que Rocky ». Mais ce statut est avant tout la résultante d’un état d’esprit véhiculé pendant plus de trente ans. Et comme tout sportif voué à prendre une retraite bien mérité, il était nécessaire de trouver une nouvel icône.
Depuis le premier épisode sorti en 1977, Star Wars a toujours été une œuvre traitant d’un héritage ; de la transmission de « la force » d’abord, mais également d’un univers légué par son créateur – Georges Lucas – à ses spectateurs. En ce sens, il n’est pas surprenant que le cinéaste ait déjà pensé au futur de son œuvre. Et à y regarder de plus près, il est logique que ce soit Disney qui récolte la mise : seul un empire né d’un ego démesuré pouvait absorber un univers aussi vaste.
Chaque film d’Andy et Lana Wachowski suscite une attente peu commune. La trilogie Matrix, Speed Racer, Cloud Atlas… chacune de leurs tentatives de révolution (formelle mais pas que) s’inscrit dans une œuvre aux thématiques récurrentes. Jupiter Ascending ne déroge pas à la règle.
Deux ans après Prometheus (à la fois prequel, spin-off et hommage à Alien), Ridley Scott est de retour avec Exodus : Gods and Kings. Et ce n’est sûrement pas un hasard.
Primé dans de nombreux festivals (Sundance, Deauville), Whiplash nous conte l’histoire d’Andrew Neiman, un aspirant batteur intégrant une école de jazz prestigieuse. Percutant ?
Après un troisième volet au ras des pâquerettes et des spectateurs exaspérés, il était légitime de se demander si Michael Bay rempilerait pour une suite. L’homme a du culot, et on le retrouve donc aux commandes de Transformers : L’Age de l’extinction, un épisode finalement surprenant.
Quand on connait la fascination d’Abel Ferrara pour New York, on se doute que le réalisateur américain a eu l’idée de porter à l’écran l’affaire du Sofitel dès ses prémices. En effet, les déboires de Dominique Strauss-Kahn avec la justice américaine soulèvent des enjeux dramatiques caractéristiques de l’œuvre du cinéaste.
Trois ans après le succès de Black Swan, Darren Aronofsky nous dévoile sa passion pour Noé et son arche. Par certains aspects, Noé n’est pas sans rappeler The Fountain, film avec lequel il partage quelques thématiques telles que la mort ou la renaissance. Quant au héros, il rappelle évidemment les autres protagonistes du réalisateur, tous victimes d’obsessions synonymes de questionnements métaphysiques. Mais en une petite décennie, Aronofsky a eu le temps de gagner en maturité, et sa vision de l’arche de Noé d’évoluer avec lui. Pas étonnant quand on sait que l’idée de faire un film sur le récit biblique le hantait depuis sa jeunesse.
Ultime film d’Hayao Miyazaki, Le Vent se lève est peut-être son œuvre la plus fascinante. Un constat qui découle d’une écriture unique, dans laquelle ne cesse de s’entremêler fiction et réalité.
Depuis le succès international de The Host en 2006, Bong Joon-Ho est considéré comme un prodige du cinéma Coréen. C‘est pendant la pré-production de son film de monstre que le réalisateur découvre Le Transperceneige, une BD française en trois volumes parue au début des années 80. Dès lors, Bong Joon-Ho savait qu’il réaliserait une adaptation de cette BD une fois le tournage de The Host terminé. Après quelques années lors desquelles il tourna son dernier long métrage en date (Mother, 2008), le cinéaste coréen nous livre enfin son film si longtemps fantasmé.