Depuis le succès de son Walking Dead en 2012, Telltale Games a fait du chemin, au point de devenir une marque de fabrique à part entière. The Wolf Among Us, la saison 2 de The Walking Dead, Tales from the Borderlands… autant de jeux devenus les fleurons d’un genre à part entière : la série interactive. Quoi de plus normal, finalement, que de voir Games of Throne avoir les faveurs du désormais célèbre studio ?
Quelques années après le succès mondial Heavy Rain, David Cage et le studio français Quantic Dream reviennent avec Beyond : Two Souls. Au programme : un culte du cinéma prononcé (le cinémascope en est le témoin le plus primaire) et de grandes ambitions. Mais cela suffit-il à faire une œuvre décente ?
Avec plus de cent tomes s’étalant sur huit cycles (dont un en cours de publication) et une trentaine d’années, Jojo’s Bizarre Adventure est un monument. Que ce soit pour sa structure narrative, son côté ultra-référencé ou son esthétisme (Hirohiko Araki n’a jamais caché sa fascination pour des créateurs comme Jean-Paul Gauthier), ce manga est encore aujourd’hui considéré comme une œuvre fondatrice. Quinze ans après une adaptation de Capcom sur Arcade, PlayStation et Dreamcast, Cyberconnect2 a la lourde tâche de porter le mythe sur PlayStation 3.
En 2010, Lords of Shadow s’était glissé parmi les titres marquants de l’année grâce à une refonte ingénieuse et efficace de la série Castlevania. Entre son scénario et son esthétisme tous deux emprunts des codes gothiques, le jeu surprenait par son audace, aussi bien en matière de gameplay que de mise en scène. Nous sommes en 2014 et Gabriel – héros du premier volet – est devenu Dracula. Se déroulant plusieurs siècles après le premier épisode, Castlevania : Lords of Shadow 2 est tournée vers la modernité, mais le résultat est-il concluant ?
Comment retranscrire l’esprit de Dragon Ball Z pour livrer une expérience ludique de qualité ? C’est la question à laquelle tente de répondre Bandai Namco depuis plus de 20 ans. Et si les jeux DBZ se sont souvent concentrés sur les duels de Kameha et autres Final Flash, Battle of Z opte pour une optique un peu différente mais pas moins intéressante.
Sorti au Japon en 1996, Pokémon a rapidement investi les cours de récréation et écrans de télévision : cartes à jouer, série télévisée, films… Pokémon Bleu et Rouge a été accompagné d’un marketing du tonnerre, lui-même porté par un Pikachu devenu emblématique. Les années ont passé et, six générations de Pokémon plus tard, la licence de Nintendo s’est vendue à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires. Premier épisode 3DS, Pokémon X et Y reprend une recette ayant fait ses preuves, tout en y apportant pas mal de nouveautés.
Paré d’une plastique irréprochable, Dragon’s Crown mêle action et jeu de rôle pour un résultat étonnant. Disponible sur PlayStation 3 et Vita, le jeu de Vanillaware voit ses origines remonter à l’année 1997 : c’est après la sortie de Princess Crown sur SEGA Saturn que George Kamitani (fondateur et directeur artistique du studio) imagine Dragon’s Crown. L’objectif ? Révolutionner le secteur du beat’em all, comme Golden Axe l’avait fait quelques années auparavant. Plus de 15 ans ont passé et, après avoir un temps envisagé une version Dreamcast, Dragon’s Crown voit enfin le jour. Evidemment, de l‘eau a coulé sous les ponts et les jeux comme Golden Axe ne sont plus que de lointain souvenirs…
En 2003 sort The Wind Waker, premier épisode de Zelda à voir le jour sur GameCube. Lors de son annonce, le jeu divise le public, notamment en raison de son style graphique mignonnet. Une fois en rayon, le dernier Zelda parvient néanmoins à convaincre la majorité tout en prenant soin de laisser les détracteurs à quai. Dix années passent et Nintendo a une idée : profiter du catalogue rachitique de la Wii U pour lui offrir The Wind Waker HD, une refonte haute en pixels.
Depuis sa naissance en 1996, Dead or Alive a une réputation sulfureuse. Entre ses héroïnes plantureuses et leurs tenues aguichantes, Tecmo a senti l’engouement monter chez les joueurs (surtout dans leurs pantalons). Dès lors, Dead or Alive 2 s’est vite décliné en plusieurs versions, cumulant les costumes bonus et finissant de donner à ces femmes virtuelles le statut d’égéries. Les années ont passé et voici Dead or Alive 5, dernier épisode en date d’une recette bien connu : sea, sex and fun.
Peut-on intellectualiser un remake ? C’est peut-être la question à laquelle répond Flashback HD. Remake du Flashback de 1993 (symbole de la French Touch vidéoludique aux côtés d’Another World ou Alone in the Dark), le jeu a été conçu par VectorCell, studio dirigé par Paul Cuisset, concepteur du jeu d’origine.