Quelques années après le succès mondial Heavy Rain, David Cage et le studio français Quantic Dream reviennent avec Beyond : Two Souls. Au programme : un culte du cinéma prononcé (le cinémascope en est le témoin le plus primaire) et de grandes ambitions. Mais cela suffit-il à faire une œuvre décente ?
Les temps ont changé depuis Crash Bandicoot. C’est le message que prône Naughty Dog avec The Last of Us. Car Joel, héros cinquantenaire du jeu, n’est autre qu’une déclinaison mature de Nathan Drake, protagoniste d’Uncharted à la mentalité adolescente. Ainsi, la promesse du studio apparait évidente : faire un titre destiné aux adultes.
Paré d’une plastique irréprochable, Dragon’s Crown mêle action et jeu de rôle pour un résultat étonnant. Disponible sur PlayStation 3 et Vita, le jeu de Vanillaware voit ses origines remonter à l’année 1997 : c’est après la sortie de Princess Crown sur SEGA Saturn que George Kamitani (fondateur et directeur artistique du studio) imagine Dragon’s Crown. L’objectif ? Révolutionner le secteur du beat’em all, comme Golden Axe l’avait fait quelques années auparavant. Plus de 15 ans ont passé et, après avoir un temps envisagé une version Dreamcast, Dragon’s Crown voit enfin le jour. Evidemment, de l‘eau a coulé sous les ponts et les jeux comme Golden Axe ne sont plus que de lointain souvenirs…
Killzone est une série maudite : depuis sa naissance en 2004, cette exclusivité Sony a surtout valeur de démo technique luxueuse. Gameplay poussif, scripts grossiers, qualité d’écriture inexistante, IA dépassée… les défauts ont toujours été légion. Malgré cela, Killzone a toujours réussi à trouver son public, ce grâce à une technique éclatante. Après trois épisodes destinés aux consoles de salon, et à l’exception d’un épisode PSP n’ayant pas grand-chose à voir avec la trilogie d’origine, Killzone nous revient avec Mercenary, un épisode spécialement destiné à la Vita. Ce volet se cantonne-t-il, comme ses prédécesseurs, à une simple réussite graphique ?